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Signes,
sens, et stratégies de gestion
des
discontinuités territoriales
dans
la ville
Le programme s’attache d’une part
à repérer les fractures qui, à différents échelons
géographiques, compartimentent l’espace métropolitain, en tenant
compte à la fois de la dimension multiscalaire des discontinuités
(à l'échelon local, dans le voisinage, et à l'échelon
global de l'ensemble métropolitain), et de leur dimension combinatoire
(exemple: fracture résidentielle et fracture scolaire, ou encore fracture
de desserte et fracture résidentielle, etc..). Il vise d'autre part à
montrer comment les discontinuités qui se dessinent et qui se creusent
dans les espaces métropolitains demeurent sous-tendues, voire s'alimentent
en permanence, de mises en relation des lieux. Ces mises en relation, qui transgressent
ou contournent la discontinuité dépendent à la fois des
formes d'une centralité urbaine en pleine mutation, de certains partis
pris des politiques territoriales mises en oeuvre dans la ville et surtout,
des choix que font les citadins quant au franchissement de la discontinuité,
en fonction de leur position sociale et territoriale.
Des travaux sont en cours sur trois
entrées à partir desquelles on peut saisir la manière dont
les citadins développent leurs stratégies de gestion de l'espace,
ce faisant construisent de nouvelles territorialités urbaines qui, jouant
sur les échelles, à la fois à confortent certaines territorialités
de voisinage et inventent les territorialités indépendamment des
contiguïtés.